Allô Môman bobo... ou comment je me prends pour Alain (Souchon)...
Depuis samedi 22 je m’attèle a vous raconter la soirée de mon anniversaire… enfin de la mienne et de celle de mon pôpa vu que nous fêtions 105 ans ensemble. J’aurais aimé vous raconter à quel point elle était fabuleuse, à quel point elle était génial mais je n’y arrive pas. Et pourtant, elle l’était.
C’était la soirée de tous les superlatifs, exceptionnel buffet (que tout le monde a vu en entier sauf moi qui n’a réussi à manger qu’à partir de 23h du soir), fabuleux musiciens (que je n’ai réussi a apprécier que sur une chanson tellement je me trouvais toujours à l’autre bout de la salle quand ils chantaient), magnifique présentation de salsa (rien vu, normal, je dansais), superbe danse du ventre d’une de mes amies les plus proches… enfin tout était parfait, parfaitement parfait. En plus, loin de moi l’envie de me plaindre, au contraire car j’ai reçu un fabuleux cadeau d’anniversaire, et que grâce à ça je vais pouvoir voyager plusieurs fois dans le monde entier tellement j’ai de l’argent qui attend auprès de l’agence de voyage.
Eh heureuse je l’étais à la fin de cette soirée. De superbes amis et des gens qui, encore aujourd’hui, ont des étoiles qui brillent dans les yeux quand ils me parlent de cette soirée d’anniversaire. On m’a même demandé si je n’étais pas la réincarnation de Gatsby le magnifique.
Mais alors pourquoi ne pas en parler ? Ben parce que paradoxalement, même en ayant passé la meilleure soirée qui soit, je ne suis pas bien et ce depuis le lendemain de la fête. Pas bien depuis 10 jours maintenant… pas bien du tout, que cela soit moralement ou physiquement.
Moralement parce que j’ai été, pour la première fois depuis longtemps, confrontée à mon image. Car finalement on peut dire ce qu’on veut mais je n’accepte pas d’avoir pris du poids… de m’être menti pendant des années et d’avoir oublié de me regarder. Je m’en veux terriblement d’avoir perdu le physique que j’avais y’a 5-6 ans. Et là j’ai du regarder en face, et accepter. En regardant Desperate Housewives Saison 5 hier en particulier quand Gaby se regarde dans la glace en se demande où avait disparu sa beauté, ne se reconnaissant pas… ben je dois avouer que je suis comme ça aussi… je ne me reconnais pas et ça c’est douloureux. Alors y’a plus de discussion possible, fallait que je prenne les choses en main. Car à la différence près de l’autre Longoria… chez moi c’est du vrai… et je n’ai même pas d’enfants moi, et pas de mari, et pas de maison et pas… et pas…. depuis j'ai la chanson D'alain souchon qui me court dans la tête... une horreur...
Le souci c’est que de l’autre côté j’ai le physique qui ne suit plus non plus. Est-ce du à un relâchement post-fête, est-ce dû à un manque de repos (17 mois sans vacances), suis-je a bout de course ? Il n’en est pas moins que mon corps a tiré la sonnette d’alarme vendredi dernier, que je me retrouvée chez le médecin en urgence avec des douleurs chroniques dans les membres supérieurs qui m’arrachaient la tête. Après m’avoir bien ausculté mon médecin suspecte une polyarthrite. Super j’ai un truc de vieux … pfff… me voilà obligée d’aller chez le Chiro pour faire soigner tout ça… et surtout… j’ai le droit à un traitement médicamenteux de choc pour atténuer les douleurs… moi qui ne prends jamais de médicaments je peux vous assurer que ceux – ci m’achèvent littéralement…
Alors non Sekhmet ne va pas bien… la déesse lionne ne rugit plus… elle se tapit dans l’ombre et n’attends qu’une chose. Que 22 jours se passent et qu’elle puisse grimper dans l’avion direction Chypre pour aller se reposer… enfin… les vacances.